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          Programme de mathématiques classe de cinquième :

- INTRODUCTION

Les objectifs généraux et l'organisation de l'enseignement des mathématiques décrits pour le programme de 6e demeurent pour le cycle central du collège.

La démarche suivie dans l'enseignement des mathématiques renforce la formation intellectuelle des élèves et concourt à celle de citoyen, en développant leur aptitude à chercher, leur capacité à critiquer, justifier ou infirmer une affirmation, en les habituant à s'exprimer clairement aussi bien à l'oral qu'à l'écrit.

L'élargissement des domaines étudiés et l'enrichissement des outils acquis au fur et à mesure, alliés à une plus grande maturité des élèves, permettent de les initier davantage à l'activité mathématique. À ce propos, les études expérimentales (calculs numériques, avec ou sans calculatrices, mesures, représentations à l'aide d'instruments de dessin, etc.) permettent d'émettre des conjectures et donnent du sens aux définitions et aux théorèmes. Elles ont donc toute leur place dans la formation scientifique des élèves. On veillera toutefois à ce que les élèves ne les confondent avec des démonstrations : par exemple, pour tout résultat mathématique énoncé, on précisera explicitement qu'il est admis lorsqu'il n'a pas été démontré.

On privilégiera l'activité de l'élève, sans négliger les temps de synthèse qui rythment les acquisitions communes. Elle seule permet, par exemple, l’appropriation du raisonnement ; il s’agit, en poursuivant l’initiation très progressive au raisonnement déductif commencée en 6e, de passer de l’utilisation consciente d’une propriété mathématique au cours de l’étude d’une situation à l’élaboration complète d’une démarche déductive dans des cas simples. Les activités de formation, distinctes des travaux d'évaluation portant sur les compétences exigibles, seront aussi riches et diversifiées que possible. Elles seront aussi l'occasion de mobiliser et de consolider les acquis antérieurs dans une perspective élargie.

Le programme du cycle central du collège a pour objectif de permettre :

• en géométrie, la connaissance de propriétés et de relations métriques relatives à des configurations de base (triangles, parallélogrammes), l'approche de transformations du plan (symétrie centrale, translation), la familiarisation avec les représentations de figures de l'espace, l'apprentissage progressif de la démonstration ;

• dans le domaine numérique, la maîtrise des calculs sur les nombres décimaux relatifs et les nombres en écriture fractionnaire, une initiation au calcul littéral (priorités opératoires, développement), à la résolution d'une équation ;

en " organisation et gestion de données " l'acquisition de quelques outils statistiques utiles dans d'autres disciplines et dans la vie de tout citoyen. Dans ces trois domaines d'études, la proportionnalité apparaît comme un fil conducteur : afin de favoriser sa maîtrise, le programme propose de nombreuses situations géométriques, numériques ou graphiques.

La rédaction de ce programme tend à :

bien équilibrer les apprentissages sur les deux années,

en souligner la continuité et la cohérence,

• dégager clairement les points forts de chaque année.

Il a été tenu compte, dans l'élaboration et la rédaction de ce programme, des informations recueillies lors de diverses évaluations des acquis mathématiques des élèves de 5e et de 4e.

Le vocabulaire et les notations seront introduits, comme en sixième, au fur et à mesure de leur utilité : la notation cos, les symboles ³, £, », et les notations an et a-n ; il y aura également lieu de familiariser les élèves avec le décodage de calculs utilisant pour la division les symboles ¸ et /.

Le travail personnel des élèves en classe, en étude ou à la maison est essentiel à leur formation. Les devoirs de contrôle sont d’abord destinés à vérifier les compétences exigibles. Les autres travaux peuvent avoir des objectifs beaucoup plus larges et prendre des formes très diverses. En particulier, les travaux individuels de rédaction concourent efficacement à la maîtrise de la langue, à la mémorisation des savoirs et savoir-faire et au développement des capacités de raisonnement. La régularité d’un travail extérieur à la classe est importante pour les apprentissages. En outre, la correction individuelle du travail d’un élève est une façon de reconnaître la qualité de ce travail et de permettre à son auteur de l’améliorer, donc de progresser

 

II - ACTIVITES NUMERIQUES

Comme en 6e, la résolution de problèmes constitue l'objectif fondamental de cette partie du programme. Ces problèmes, en associant à une situation donnée une activité numérique, renforcent le sens des opérations et des écritures numériques et littérales figurant au programme et développent les qualités d'organisation et de gestion de données numériques. Il convient donc de ne pas multiplier les activités de technique pure.

L'initiation aux écritures littérales se poursuit, mais le calcul littéral ne figure pas au programme. Les travaux numériques prennent appui sur la pratique du calcul exact ou approché, sous différentes formes souvent complémentaires : le calcul mental, le calcul à la main (dans le cas de nombres courants et d'opérations techniquement simples), l'emploi d'une calculatrice.

 CONTENUS

COMPÉTENCES EXIGIBLES

COMMENTAIRES

1. Enchaînement d'opérations sur les nombres entiers et décimaux positifs

Conventions de priorités entre opérations.

Organiser, pour l'effectuer mentalement, avec papier-crayon ou à la calculatrice, une succession d'opérations au vu d'une écriture donnée, de la forme a + bc, , a / (b / c)... uniquement sur des exemples où a, b, et c sont numériquement fixés.

Écrire une expression correspondant à une succession donnée d'opérations.

L'acquisition des priorités opératoires est le préalable à plusieurs apprentissages : compréhension et mise en pratique de règles. Le fait que les calculatrices n'aient pas toutes les mêmes principes de fonctionnement est une occasion à saisir. En effet, l'activité consistant à répertorier leurs diverses modalités de fonctionnement, et à les mettre en œuvre, est hautement formatrice. On n'oubliera pas de penser, pour éviter d'introduire plusieurs fois un même nombre, à recourir à une mémoire de la machine.

Pour la lecture et l'écriture d'expressions, on pourra utiliser le vocabulaire : terme d'une somme, facteur d'un produit.

 

Distributivité de la multiplication par rapport à l'addition.

Connaître et utiliser les identités

k(a + b) = ka + kb

et   k(a - b) = ka - kb

dans les deux sens.

La distributivité est à connaître sous forme générale d'identité. La comparaison avec une formulation en français - " le produit d'un nombre par la somme de deux nombres est égal à la somme des produits du premier par chacun des deux autres "... - pourra être l'occasion de montrer un intérêt (en économie et précision) de l'écriture symbolique. On entraînera les élèves à la convention usuelle d’écriture bc pour b ´ c, 3a pour 3 ´ a. Les applications donnent lieu à deux types d'activités bien distinctes : le développement qui correspond au sens de lecture de l'identité indiquée, et la factorisation qui correspond à la lecture " inverse " ka + kb = k(a + b). Cette réversibilité se retrouve dans l'initiation à la résolution d'équations.

 

2. Nombres en écriture fractionnaire

Multiplication.

Effectuer le produit de deux nombres écrits sous forme fractionnaire ou décimale, le cas d'entiers étant inclus.

exemples :

Ramener une division dont le diviseur est décimal à une division dont le diviseur est entier.

Toutes les activités numériques fourniront des occasions de pratiquer le calcul mental et d’utiliser une calculatrice. Plusieurs objectifs sont visés, en particulier développer la capacité à :

- prévoir des ordres de grandeur,

- opérer en conservant l’écriture fractionnaire,

- utiliser le vocabulaire approprié (terme, facteur, numérateur, dénominateur),

- contrôler des résultats par des calculs mentaux approchés.

 

Comparaison, addition et soustraction, les dénominateurs étant égaux ou multiples.

Comparer, additionner et soustraire deux nombres en écriture fractionnaire dans le cas où les dénominateurs sont les mêmes et dans le cas où le dénominateur de l'un est un multiple du dénominateur de l'autre

La classe de 5e s'inscrit, pour le calcul avec des écritures fractionnaires, dans un processus prévu sur toute la durée du collège. En 6e, le produit et la somme de fractions n'ont été envisagés qu'à propos de nombres décimaux. La simplification y a été abordée et pourra donc être utilisée en 5e ; ce sera l’occasion d’obtenir des fractions irréductibles mais aucune compétence n’est exigible à ce sujet. La systématisation de la réduction au même dénominateur est traitée en quatrième.

 

3. Nombres relatifs en écriture décimale

Ranger, soit dans l'ordre croissant, soit dans l'ordre décroissant, des nombres relatifs courants en écriture décimale.

Effectuer la somme de deux nombres relatifs dans les différents cas de signes qui peuvent se présenter.

Transformer une soustraction en une addition, comme dans l'exemple :

- 3,7 - (- 4,3) = - 3,7 + 4,3 = 0,6.

Calculer, sur des exemples numériques, une expression où interviennent uniquement les signes +, - et éventuellement des parenthèses.

Sur des exemples numériques, écrire en utilisant correctement des parenthèses, un programme de calcul portant sur des sommes ou des différences de nombres relatifs.

 

Les activités partiront de l'expérience acquise en 6e et pourront s'appuyer sur des interprétations graphiques. Elles mettront en place les techniques opératoires concernant l'addition et la soustraction ; on entraînera les élèves à organiser et gérer un programme de calcul mettant en jeu des additions et des soustractions avec ou sans calculatrice. A cette occasion, on observera que soustraire un nombre, c’est ajouter son opposé.

4. Initiation à la résolution d'équations

Trouver, dans des situations numériques simples, le nombre par lequel diviser un nombre donné pour obtenir un résultat donné.

Tester si une égalité comportant un ou deux nombres indéterminés est vraie lorsqu’on leur attribue des valeurs numériques données.

Le travail sur cette compétence étend au cas de la division l’initiation à la résolution d’équations, entreprise en 6e. Désigner par une lettre le nombre inconnu peut ici se révéler pertinent.

Les programmes prévoient une initiation très progressive à la résolution d'équations, de manière à éviter l'écueil connu d'apprentissages aboutissant à la mise en œuvre d'algorithmes dépourvus de véritable sens. La classe de cinquième correspond à une étape importante dans l'acquisition du sens, avec la présentation d'égalités vues comme des assertions dont la vérité est à examiner. Par exemple, dans l’étude d’une situation conduisant à une égalité telle que 3y = 4x + 2, on sera amené à en tester la véracité pour diverses valeurs de x et y.

Les expressions qui figurent de part et d'autre du signe d'égalité jouent ici le même rôle. On travaillera aussi avec des inégalités dans des cas simples, sans pour autant que cette activité donne lieu à des compétences exigibles.

III - ACTIVITES GEOMETRIQUES

En classe de 6e, les élèves ont été progressivement habitués à s'exprimer d'une manière précise pour décrire des figures et mettre en œuvre de courtes séquences déductives.

En classe de 5e, l'étude des figures planes se poursuit. Un nouvel outil, la symétrie centrale, permet d'enrichir et de réorganiser les connaissances sur les figures, dont certaines propriétés pourront être démontrées ; le parallélogramme est une figure fondamentale du programme. Dans l'espace, les études expérimentales s'amplifient ; elles fournissent un terrain pour dégager quelques propriétés élémentaires du parallélisme et de l'orthogonalité.

Les travaux de géométrie plane prennent toujours appui sur des figures, dessinées suivant les cas à main levée ou à l'aide des instruments de dessin et de mesure, y compris dans un environnement informatique. Ils sont conduits en liaison étroite avec l'étude des autres rubriques ; ils constituent, en particulier, le support d'activités numériques conjointes (grandeurs et mesures). Les diverses activités de géométrie habitueront les élèves à expérimenter et à conjecturer, et permettront progressivement de s'entraîner à des justifications au moyen de courtes séquences déductives mettant en œuvre les outils du programme et ceux déjà acquis en sixième, notamment la symétrie axiale. Il importe de faire peu à peu percevoir aux élèves ce qu'est l'activité mathématique, tout en veillant à ne pas leur demander de prouver des propriétés perçues comme évidentes.

CONTENUS

COMPÉTENCES EXIGIBLES

COMMENTAIRES

1. Prismes droits,
cylindres de révolution.

Fabriquer un prisme droit dont la base est un triangle, ou un parallélogramme, de dimensions données.

Fabriquer un cylindre de révolution dont la base est un cercle de rayon donné.

Représenter à main levée ces deux solides.

Comme en 6e, l'objectif est d'entretenir et d'approfondir les acquis : représenter, décrire et construire des solides de l'espace, en particulier à l'aide de patrons. Passer de l'objet à ses représentations constitue encore l'essentiel du travail, lequel pourra être fait en liaison avec l'enseignement de la technologie.

L'usage d'outils informatiques (logiciels de géométrie dans l'espace) peut se révéler utile pour une meilleure visualisation des différentes représentations d'un objet.

Ces travaux permettront de consolider les images mentales déjà mises en place, relatives à des situations de parallélisme et d'orthogonalité.

 

 

Calculer le volume d'un prisme droit ; calculer son aire latérale à partir du périmètre de sa base et de sa hauteur.

Calculer le volume et l'aire latérale d'un cylindre de révolution.

 

Le parallélépipède rectangle, déjà rencontré en sixième, est un cas particulier de prisme droit. La formule de son volume est à présent une connaissance exigible.

2. Dans le plan, transformation de figures par symétrie centrale ; parallélogramme

 

Dans un premier temps, l'effort portera sur un travail expérimental (pliage pour la symétrie axiale et papier calque pour le demi-tour), permettant d'obtenir un inventaire abondant de figures simples. Les propriétés conservées par symétrie centrale seront ainsi progressivement dégagées, en comparant avec la symétrie axiale.

 

Construction d'images et mise en évidence de conservations.

Construire le symétrique d'un point, d'un segment, d'une droite, d'une demi-droite, d'un cercle.

La symétrie centrale n'a, à aucun moment, à être présentée comme application du plan dans lui-même. Suivant les cas, on mettra en évidence :

- l'action sur une figure d'une symétrie centrale donnée,

- la présence d'un centre de symétrie dans une figure (exemples : cercle, rectangle, carré, losange), c'est à dire l'existence d'une symétrie centrale la conservant.

Ces travaux conduiront à :

- la construction de l'image d'un point, d'une figure simple,

- la mise en évidence de la conservation des distances, de l'alignement, des angles et des aires, et l'étude d'exemples d'utilisation de ces propriétés,

- l'énoncé et l'utilisation de propriétés caractéristiques du parallélogramme (on veillera à toujours formuler ces propriétés à l'aide d'énoncés séparés),

- la caractérisation angulaire du parallélisme.

 

Parallélogramme.

Connaître et utiliser une définition du parallélogramme et des propriétés relatives aux côtés, aux diagonales et aux angles.

Relier les propriétés du parallélogramme à celles de la symétrie centrale.

Calculer l'aire d'un parallélogramme.

 

Le travail entrepris sur le parallélogramme et la symétrie centrale aboutit ainsi à des énoncés précis que les élèves doivent connaître. Des séquences déductives pourront s’appuyer sur ces énoncés.

L'aire du parallélogramme pourra être reliée à celle du rectangle.

Caractérisation angulaire du parallélisme.

Connaître et utiliser les propriétés relatives aux angles formés par deux parallèles et une sécante.

Connaître et utiliser les expressions : angles adjacents, angles complémentaires, angles supplémentaires.

 

On pourra utiliser également le vocabulaire suivant : angles opposés par le sommet, alternes-internes, correspondants.

Figures simples ayant un centre de symétrie ou des axes de symétrie.

Reproduire, sur papier quadrillé ou pointé et sur papier blanc, un parallélogramme donné (et notamment dans les cas particuliers du carré, du rectangle, du losange) en utilisant ses propriétés.

Connaître et utiliser une définition et des propriétés (relatives aux côtés, aux diagonales, aux éléments de symétrie) du carré, du rectangle, du losange.

 

Les problèmes de construction consolideront les connaissances relatives aux quadrilatères usuels. Ils permettront de mettre en œuvre droites et cercles et de revenir sur la symétrie axiale et les axes de symétrie.

On poursuit le travail sur la caractérisation des figures en veillant à toujours la formuler à l'aide d'énoncés séparés.

3. Triangle

Somme des angles d'un triangle.

Utiliser, dans une situation donnée, la somme des angles d'un triangle. Savoir l'appliquer aux cas particuliers du triangle équilatéral, d'un triangle rectangle, d'un triangle isocèle.

La symétrie centrale ou la caractérisation angulaire du parallélisme qui en découle permettent de démontrer que la somme des angles d'un triangle est égale à 180 degrés. Exemple d'utilisation : trouver quels triangles isocèles ont un angle de 80 degrés.

 

Construction de triangles et inégalité triangulaire.

Construire un triangle connaissant :

- la longueur d'un côté et les deux angles qui lui sont adjacents,

- les longueurs de deux côtés et l'angle compris entre ces deux côtés,

- les longueurs des trois côtés.

 

On remarquera, dans chaque cas où la construction est possible, que lorsqu'un côté est placé, on peut construire plusieurs triangles, deux à deux symétriques par rapport à ce côté, à sa médiatrice ou à son milieu.

On rencontrera à ce propos l'inégalité triangulaire, AB + BC ³ AC dont l'énoncé sera admis. Le cas de l'égalité AB + BC = AC sera commenté et illustré.

 

Aire d'un triangle.

Calculer l'aire d'un triangle connaissant un côté et la hauteur associée.

 

On pourra relier l'aire du triangle à celle du parallélogramme.

4. Cercle

Cercle circonscrit à un triangle.

Aire du disque.

Construire le cercle circonscrit à un triangle.

Calculer l'aire d'un disque de rayon donné.

La caractérisation de la médiatrice d'un segment à l'aide de l'équidistance a déjà été rencontrée en 6e. Elle permet de démontrer que les trois médiatrices d'un triangle sont concourantes et justifie la construction du cercle circonscrit à un triangle.

 


 

 

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